SYDNE, le traitement responsable des déchets

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1. Quelle quantité moyenne de déchets un français produit-il chaque jour (déchets ménagers et assimilés) ?

  • Environ 500 gr / jour
  • Plus d’1 kg / jour
  • Environ 5 kg / jour
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Environ 1,5 kg / jour, soit plus d'1 kg.
En effet, la production de déchets des ménages (soit les Déchets Ménagers et Assimilés, ou DMA) représentait, en 2013 au niveau national, 573 kg / habitant / an (source ADEME).
Sur le territoire du SYDNE, en 2016, cette production de Déchets Ménagers et Assimilés représentait quant à elle 635 kg / habitant / an.

2. Quelle quantité de déchet est traitée chaque année par le SYDNE, pour l’ensemble de ses habitants ?

  • Moins de 100 000 tonnes
  • Environ 200 000 tonnes
  • Plus de 500 000 tonnes
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Environ 200 000 tonnes par an.
En effet, en 2016, le SYDNE (territoires Nord et Est de La Réunion, soit environ 325 000 habitants) a traité pour le compte de ses habitants environ 206 350 tonnes de déchets (dits Déchets Ménagers et Assimilés ou DMA), ce qui représente environ 635 kg / habitant / an.

3. Quelle part de déchets ménagers est-elle valorisée sur le territoire du SYDNE ?

  • 10%
  • 30%
  • 60%
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Environ 30%.
Grace au tri en amont réalisé par les usagers, et au traitement des déchets opéré par le SYDNE et ses prestataires en 2016, environ 61 323 tonnes de déchets a fait l’objet d’une valorisation, sur un total de 206 350 tonnes de déchets (dits Déchets Ménagers et Assimilés ou DMA), soit près de 30%. Il s’agit principalement des déchets recyclables (bacs jaunes), des déchets végétaux, du verre et des métaux.

4. Quelle est la différence entre une décharge et une déchetterie ?

  • Une décharge est un site qui permet de valoriser les déchets, tandis qu’une déchetterie est un lieu où sont stockés les déchets.
  • Une déchetterie est un lieu ouvert au public où sont déposés les déchets en vue de les valoriser, tandis qu’une décharge est une installation où sont stockés les déchets, en vue de les éliminer.
  • Aucune, ce sont des synonymes
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Une déchetterie est un lieu ouvert au public où sont déposés les déchets en vue de les valoriser, tandis qu’une décharge est une installation où sont stockés les déchets, en vue de les éliminer.
En 2017, le territoire du SYDNE était composé d’une décharge sur la commune de Sainte-Suzanne (ou ISDND : Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux), ainsi que de 16 déchetteries ouvertes au public (10 unités gérées par la CINOR et 6 unités gérées par la CIREST).

5. Qu'est-ce que le compostage des déchets ?

  • Un mode de transport du courrier ultra-rapide.
  • Une technique naturelle permettant de valoriser certains déchets.
  • Le fait de poinçonner son ticket de métro ou de bus.
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Il s’agit d’une technique naturelle qui permet de valoriser les déchets organiques, et en particulier les déchets végétaux.
Le compostage est un processus biologique en présence d’air, qui permet d’assurer la transformation de la matière organique des déchets sous forme de compost, par l’action de bactéries et de la microfaune du sol (insectes, lombrics…).
Pour réaliser le compostage des déchets verts, SYDNE dispose d’une plateforme de compostage à Sainte-Rose.
A plus petite échelle, le compostage à la maison peut également être réalisé à l’aide de composteurs individuels

6. Que deviennent les déchets collectés via le bac gris et qui sont produits par les habitants du SYDNE ?

  • Ils sont valorisés et servent à fabriquer des routes et des ponts.
  • Ils sont enfouis.
  • Ils sont déversés dans le volcan de La Réunion, le Piton de la Fournaise.
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Les déchets collectés via le bac gris sur le territoire du SYDNE sont enfouis.
En effet, cette catégorie de déchets, les Ordures Ménagères Résiduelles (OMR), font actuellement l’objet d’une élimination par stockage, sur l’ISDND de Sainte-Suzanne (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux).

7. Qu’est-ce qu’un déchet ultime ?

  • Le dernier déchet que l’on jette à la poubelle à la fin de la journée.
  • Un déchet qu’on ne sait pas recycler ou valoriser et qui est donc éliminé par enfouissement.
  • Un déchet dangereux qui peut exploser.
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Un déchet ultime est un déchet ou une part de déchet que l’on ne sait pas encore recycler ou valoriser (dans des conditions techniques et économiques acceptables) ; à défaut, la seule manière de le traiter est son élimination par enfouissement (stockage).
En effet, si un territoire ne dispose pas des équipements ou filières de valorisation de déchets pour des raisons techniques et/ou économiques (le procédé est trop couteux à mettre en œuvre, ou il n’existe pas encore), alors l’ultime exutoire pour ce déchet est l’enfouissement.
Par exemple, à La Réunion, et en particulier sur le territoire du SYDNE, c’est jusqu’à présent le cas des briques de lait ou de jus de fruits (tétrapak) : la création d’un équipement de valorisation sur l’île ou l’exportation de ce déchet pour une valorisation hors département couterait trop cher. C’est pour cette raison que ce déchet est actuellement mis au bac gris et qu’il est ensuite dirigé vers l’ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux) de Sainte-Suzanne pour être enfouis.

8. Comment appelle-t-on les gros déchets comme les chaises, les meubles, la literie, les planches de bois ?

  • Les gênants.
  • Les encombrants.
  • Les embêtants.
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Ces gros déchets ne sont pas des déchets comme les autres. On les appelle « les encombrants ».
Sur le territoire du SYDNE, ils peuvent être déposés en bordure de voie publique, selon le règlement et le calendrier définit par la collectivité, pour être collectés, amenés en déchetterie ou en ressourcerie.

9. Parmi ces déchets, lequel est biodégradable ?

  • Une peau de banane.
  • Une bouteille plastique.
  • Une cannette aluminium.
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Il s’agit de la peau de banane.
Un déchet est dit biodégradable s’il peut être décomposé (totalement ou partiellement) sous l’action d’organismes vivants, de l’humidité, de l’oxygène ou de la chaleur, pour devenir assimilable par le milieu naturel.

10. Que peut-on fabriquer à partir des boîtes de conserve acier, qui sont triées via le bac jaune, puis recyclées ?

  • Des bouteilles d’eau minérale.
  • D’autres boîtes de conserve, des pièces d’automobiles.
  • Des vêtements.
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On peut fabriquer d’autres boîtes de conserve, des pièces d’automobiles, ou d’appareils ménagers à partir des boîtes de conserve qui sont triées dans le bac jaune.
Ces emballages triés sont fondus pour produire une nouvelle matière première.
Par exemple, il faut 575 boîtes de conserve pour fabriquer un chariot de supermarché et 9 boîtes de conserve pour fabriquer 1 boule de pétanque.

1. En compostant mes déchets organiques chez moi avec un composteur individuel, je réduis le poids de ma poubelle grise de :

  • Environ 5%
  • Environ 15%
  • Environ 30%
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Environ 30 %.
En compostant les déchets organiques à la maison avec un composteur individuel, cela peut réduire le poids de la poubelle grise d’environ de 60 kg par personne et par an (source ADEME), soit près de 240 kg/an pour un foyer de 4 personnes.
Pratiquement tous les déchets organiques peuvent être compostés : déchets de cuisine (épluchures de légumes, restes de repas, marc de café,...), déchets de jardin (tontes de gazon, feuilles, fleurs fanées,...).
Le compost ainsi produit, mélangé à la terre, peut être utilisé comme amendement pour les plantations.
Sur le territoire du SYDNE, les composteurs individuels sont mis à disposition de la population, gratuitement, par la CIREST et la CINOR.

2. En France, comment se nomme la taxe qui finance la gestion des déchets ménagers et assimilés, par les collectivités publiques, pour le compte des leurs administrés :

  • TCD : Taxe de Collecte des Déchets
  • TGAP : Taxe Générale sur les Activités Polluantes
  • TEOM : Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères
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Il s’agit de la TEOM : Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères.
La TEOM est un impôt local qui est perçue avec la taxe foncière.
Elle est collectée pour le compte des collectivités locales qui mettent en œuvre le service public de gestion des déchets ménagers et assimilés auprès des usagers.

3. Quels déchets ne peut-on pas jeter dans la poubelle de recyclage, le bac jaune ?

  • Les journaux, revues et magazines
  • Les pots de yaourt en plastique
  • Les boîtes en aluminium
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Les pots de yaourt en plastique.
De manière générale, en France, tant en métropole qu’à La Réunion et sur le territoire du SYDNE, les pots de yaourts en plastique doivent être jetés dans le bac gris, pour suivre la filière de traitement des ordures ménagères résiduelles.

4. Faut-il laver les emballages avant de les trier dans le bac jaune ?

  • Oui, toujours
  • Non, jamais
  • Cela dépend du déchet
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Non, jamais
Il ne faut ni rincer, ni laver ou mettre au lave-vaisselle des boîtes, bocaux ou bouteilles avant de les trier.
En effet, cela consomme inutilement de l’eau. Selon l’éco-organisme Eco-emballages, en centre de tri, les emballages sont nettoyés et dans les centres les plus performants, 3 litres d’eau suffisent pour laver 1 tonne de bouteilles en plastique.
La seule consigne est donc de bien vider les emballages. Cela limite les résidus sur les matériaux, qui pourront ainsi être facilement nettoyés puis recyclés.

5. On peut jeter un plat ou de la vaisselle en verre dans les bornes à verre

  • Vrai
  • Faux
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Faux
Non, on ne peut pas jeter de plat ou de vaisselle en verre dans les bacs à verre.
Le verre culinaire et la vaisselle en verre ont une composition chimique différente du verre d’emballage ce qui rend impossible leur intégration au calcin utilisé dans les fours verriers.
Seuls les emballages en verre (bouteilles, pots et bocaux) peuvent être déposés dans les conteneurs ou les bacs de collecte sélective prévus à cet effet (source : Eco-emballages).

6. En France, quelle est la quantité annuelle moyenne d’aliment gaspillé par habitant ?

  • Environ 1 kg
  • Environ 15 kg
  • Environ 30 kg
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En 2017, le gaspillage alimentaire représente environ 29 kg par an et par habitant, dont 7 kg d’aliments (source ADEME). Pour une famille de 4 personnes, cela représente près de 120 kg/an.

7. Quel est le temps de décomposition moyen d’une bouteille plastique abandonnée dans la nature ?

  • 30 à 35 jours
  • 8 à 9 mois
  • 100 à 1 000 ans
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Entre 100 et 1 000 ans, soit plusieurs centaines d’années, selon les caractéristiques des plastiques.
La dégradation du plastique dans la nature est très longue. Ces déchets finissent en général dans les mers et les océans et peuvent être ingérés par les animaux (tortues, oiseaux marins) qui les confondent souvent avec la nourriture.
Le tri des bouteilles plastique en bac jaune prend donc tout son sens : il permet de recycler le déchet plutôt qu’il soit abandonné dans la nature.

8. Peut-on brûler les déchets verts à l’air libre ?

  • Oui
  • Non
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Non
Le brûlage des déchets verts à l’air libre est interdit. Pour se débarrasser de ces déchets, d'autres possibilités proposées par les collectivités existent : compostage individuel, service de collecte en porte à porte, apport en déchèterie, pour valorisation sous forme de compostage par exemple.
En effet, hormis des possibles troubles de voisinage (nuisances d’odeurs ou de fumées) ou des risques d’incendie, le brûlage des déchets verts augmente la pollution atmosphérique.

9. Au Moyen-âge, les chiffonniers récupéraient déjà les déchets pour les recycler.

  • Vrai
  • Faux
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Vrai.
Le recyclage est une activité ancienne qui vise à utiliser au mieux les ressources mises à disposition par la nature.

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